Algérie : fin du cash dans l’immobilier en 2025 – impacts et enjeux

cash

1. Une réforme majeure : interdiction du cash dans l’immobilier

Dès le 1er janvier 2025, l’Algérie mettra en place une interdiction des paiements en espèces pour certaines transactions importantes, notamment dans l’immobilier. Cette décision s’inscrit dans une volonté de :
✅ Renforcer la transparence financière et lutter contre les transactions informelles.
✅ Combattre le blanchiment d’argent et l’économie souterraine.
✅ Augmenter les recettes fiscales en améliorant la traçabilité des transactions.
Cette réforme vise à moderniser le marché immobilier algérien, mais son application soulève plusieurs enjeux pour les acteurs du secteur.

2. Conséquences immédiates sur le marché immobilier

🔻 Ralentissement des transactions à court terme
L’obligation de passer par des moyens de paiement bancaires (virement, chèque, paiement électronique) pourrait entraîner une phase d’adaptation difficile, notamment pour les vendeurs et acheteurs habitués aux paiements en liquide. Les transactions notariales connaîtront également une transition avec une adaptation progressive des pratiques.
📈 Amélioration de la conformité fiscale
Désormais, les notaires exigeront des paiements bancarisés, limitant ainsi les sous-déclarations des prix de vente. Cela permettra :
✔ Une traçabilité accrue des transactions.
✔ Une réduction des pratiques frauduleuses et des litiges fonciers.
✔ Une augmentation des recettes fiscales pour l’État.

3. Bénéfices à long terme pour le marché

🔒 Sécurisation des investissements
Avec 80 % des transactions immobilières actuelles réalisées en cash, l’interdiction du paiement en espèces permettra de réduire l’informel et d’attirer des investisseurs, aussi bien locaux qu’étrangers. Un marché structuré et transparent est plus attractif pour les institutions financières et les investisseurs professionnels.
💰 Stimulation des recettes fiscales
Grâce à la réduction des transactions informelles, l’État pourra mieux contrôler les flux financiers et percevoir des impôts sur les transactions, renforçant ainsi la stabilité économique.

4. Défis et obstacles potentiels

🏦 Infrastructure bancaire insuffisante
Bien que plus de 20 millions de cartes bancaires soient en circulation en Algérie, les paiements électroniques et bancarisés restent peu utilisés. L’État devra accélérer la modernisation des services bancaires pour éviter des blocages.
⚖ Résistance au changement
Beaucoup d’Algériens restent attachés au paiement en espèces, par manque de confiance dans les banques ou par habitude culturelle. Des campagnes de sensibilisation et des incitations pourraient être nécessaires pour accompagner cette transition.
📜 Rôle clé des notaires et des professionnels du secteur
Les notaires seront en première ligne pour faire appliquer la réforme. Cependant, ils devront faire face aux réticences de certains vendeurs et acheteurs qui tenteront d’échapper aux nouvelles règles. Un accompagnement juridique et administratif sera essentiel pour garantir le respect de la réglementation.

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5. Expériences internationales similaires

D’autres pays ayant interdit le paiement en espèces dans l’immobilier ont observé :✅ Une réduction des transactions informelles.✅ Une amélioration de la transparence financière.✅ Un marché immobilier plus sécurisé.
Toutefois, la réussite de cette réforme en Algérie dépendra de :

L’application stricte de la loi par les autorités.

L’adhésion des citoyens et des professionnels du secteur.

L’amélioration des services bancaires pour faciliter les transactions.

6. Le rôle clé de l’État et du secteur privé

🏛 L’État algérien
En tant que premier promoteur immobilier, livrant plus de 150 000 logements par an, l’État devra montrer l’exemple en appliquant rigoureusement cette réforme et en facilitant la transition bancaire.
🏗 Le secteur privé
Avec seulement 9 000 logements construits par an, les promoteurs privés pourraient bénéficier d’un marché plus structuré, où la transparence favorisera la confiance des acheteurs et des investisseurs.

Conclusion : une réforme nécessaire mais progressive

L’interdiction du paiement en espèces dans l’immobilier est une mesure ambitieuse, qui pourrait transformer profondément le marché algérien. Si les défis liés aux infrastructures bancaires et à l’adoption culturelle sont surmontés, cette réforme permettra de :
✅ Moderniser le marché immobilier et limiter les pratiques informelles.
✅ Accroître la confiance des investisseurs, notamment étrangers.
✅ Renforcer l’économie nationale grâce à une transparence accrue et une meilleure collecte fiscale.
La réussite de cette transition nécessitera une collaboration étroite entre l’État, les banques, les notaires et les professionnels du secteur immobilier. L’année 2025 s’annonce comme une étape clé pour la modernisation du marché immobilier en Algérie

Source:

https://www.elsahelimmobilier.com/en/blog/real-estate-news-2/a-new-era-for-real-estate-in-algeria-what-changes-for-the-diaspora-in-2025-9

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